PREMIÈRE PARTIE
1. Réponse correcte : c) La liberté d’expression
Justification : La liberté d’expression est un droit fondamental reconnu à toute personne, qu’elle soit citoyenne ou non. En revanche, le droit de vote, la protection diplomatique et la possibilité de se présenter à des élections sont des droits spécifiquement liés à la citoyenneté.
2. Réponse correcte : c) Elle ne peut évoluer après son acquisition.
Justification : La citoyenneté peut évoluer après son acquisition. Par exemple, une personne peut perdre sa citoyenneté dans certains cas (naturalisation dans un autre pays, renonciation volontaire, sanctions graves). En revanche, la participation aux élections, les droits civiques et leur lien avec la nationalité sont bien des caractéristiques de la citoyenneté.
3. Réponse correcte : c) L’imperfection du système
Justification : Bien que toute forme de gouvernance puisse comporter des imperfections, ce n’est pas une caractéristique spécifique de la démocratie. En revanche, la recherche de compromis, la gestion des conflits et le respect des droits des minorités sont des éléments fondamentaux d’un régime démocratique.
4. Réponse correcte : d) Refuser toute forme d’engagement citoyen
Justification : Participer à la démocratie implique une forme d’engagement, que ce soit en votant, en s’informant ou en rejoignant des associations. Refuser toute implication va à l’encontre des principes démocratiques qui reposent sur la participation des citoyens.
5. Réponse correcte : d) La Révolution bolivarienne
Justification : La Révolution bolivarienne, menée par Simón Bolívar en Amérique latine au XIXe siècle, avait pour objectif l’indépendance des colonies espagnoles, mais elle ne s’inscrivait pas directement dans l’évolution de la démocratie moderne comme les révolutions anglaise, américaine et française, qui ont contribué à l’émergence des principes démocratiques et des droits civiques.
DEUXIÈME PARTIE
Réponses aux questions sur les documents
1. Proposition de titres pour les textes
- Document 1 : L’importance de l’empathie et du respect en milieu scolaire
- Document 2 : L’empathie et la solidarité au sein de la famille
a) Solidarité : C’est un lien d’entraide et de soutien mutuel entre les membres d’un groupe ou d’une société. Elle repose sur la coopération et le partage pour assurer le bien-être collectif.
b) Empathie : C’est la capacité à se mettre à la place d’une autre personne, à comprendre et à ressentir ses émotions.
c) Loi : C’est une règle juridique écrite et adoptée par les autorités compétentes (Parlement, gouvernement) pour organiser la vie en société. Elle est obligatoire pour tous les citoyens et vise à garantir l’ordre et la justice.
d) Délit : C’est une infraction de gravité intermédiaire punie par la loi, entre la contravention et le crime. Il peut s’agir d’actes comme le vol, l’escroquerie ou certaines formes de violence.
e) Sanction : C’est une mesure prise pour punir un comportement jugé répréhensible ou non conforme à une règle. Elle peut être juridique (amende, emprisonnement) ou disciplinaire (exclusion, avertissement).
3. Dans le document 1, « Penser l’autre comme soi-même » signifie adopter une attitude de respect et de bienveillance envers ses camarades. Cela passe par l’écoute, le partage et l’évitement de comportements blessants. Cette approche nous permet d’éviter les conflits et les discriminations.
4. Selon la Constitution haïtienne, l’État est organisé autour de trois pouvoirs :
- Le Pouvoir Législatif : Exercé par le Parlement, composé de deux chambres (la Chambre des députés et le Sénat), il a pour mission de voter les lois, de contrôler l’action du gouvernement et de représenter la population.
- Le Pouvoir Exécutif : Dirigé par le Président de la République, chef de l’État, il est chargé de mettre en œuvre les lois et d’assurer l’administration du pays.
- Le Pouvoir Judiciaire : Indépendant, il est composé de tribunaux et de cours, chargés d’interpréter les lois et de rendre la justice.
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